
Pourquoi aidons-nous la biodiversité ?

75 %
La population des insectes volants (libellules, papillons, abeilles, etc.) a diminué de 75% en 27 ans.

69 %
Depuis 1970, les populations de mammifères, d’oiseaux, d’amphibiens, de reptiles et de poissons ont chuté de deux tiers !

30 %
Un tiers des oiseaux de
nos campagnes ont disparu
en 17 ans.
Quelques informations sur l'importance de la protection de la nature
L'exemple des insectes...
Même si les insectes peuvent être à l'origine de phobies chez certains, nous devons apprendre à protéger les insectes. Chassés comme des nuisibles pour leurs piqûres ou encore leurs ravages sur les cultures, ils sont pourtant indispensables aux écosystèmes. Maillon essentiel dans la pollinisation et dans la chaîne alimentaire, leur rapide disparition est un véritable désastre.

Un constat dramatique
40% des espèces d'insectes sont menacées d'extinction dans le monde.
En Allemagne, les populations d'insectes volants ont diminué de 76% en 27 ans (1990-2017).
Les Lépidoptères (papillons), les Hyménoptères (abeilles, guêpes et fourmis) et les Coléoptères (scarabées et coccinelles) sont les "grandes familles" (ordres) d'insectes étant les plus touchées.
Selon l'Agence Européenne de l'environnement les populations de papillons en Europe ont diminué de 50% entre 1990 et 2011.
Il suffit de regarder le pare-brise d'une voiture après un long voyage en été pour s'apercevoir de la catastrophe : aujourd'hui nos pare-brises sont presque immaculés alors qu'il y a 30 ans ils auraient été couverts d'insectes : c'est le "syndrome du pare-brise". Ce syndrome est un moyen concret pour observer le déclin des populations d'insectes.
Les causes du déclin

Les conséquences

Les insectes sont indispensables pour la pollinisation, qui assure la reproduction des plantes qui sont elles aussi en fort déclin.
80% des plantes sauvages dépendent des insectes pour leur pollinisation.
De cette pollinisation, nous en dépendons aussi !
Sans insectes, la production de fruits et légumes serait gravement impactée. En 2010, le service rendu par les insectes en France était évalué entre 2,3 et 5,3 milliards d'euros.
Par leur place dans la chaîne alimentaire, le déclin rapide des insectes affecte aussi toutes les espèces se nourrissant d'insectes dont par exemple les hérissons, les musaraignes, les crapauds et plus généralement les oiseaux qui sont particulièrement touchés.
60% des oiseaux dépendent des insectes pour leur alimentation.
En 30 ans, les populations d'oiseaux ont diminué de 421 millions d'individus en Europe.
L'effondrement des populations d'insectes, c'est l'effondrement généralisé de la biodiversité.
Les actions
Les actions possibles sont d'agir directement sur les causes du déclin citées ci-dessus : suppression des pesticides, etc.
Les hôtels à insectes Béké ont pour but de redonner aux insectes un semblant de leur habitat, détruit par l'urbanisation et les cultures intensives, et de leur donner la possibilité de se développer à nouveau.
Disposer un hôtel à insecte chez soi est une action simple, à l'échelle du particulier, pour tenter d'endiguer le déclin des insectes.
... et celui des oiseaux
Agréables à écouter au printemps mais aussi à observer dans la nature, les oiseaux ne se portent pas aussi bien que leurs chants pourraient le faire penser. Aurons-nous bientôt des printemps sans chants d'oiseaux?

En 17 ans, de 2001 à 2018 , c'est 1 oiseau sur 3 qui a disparu des campagnes françaises. Un exemple, les populations de Pipit farlouse, oiseau de nos campagnes, ont diminué de 68% en 17 ans.
"Les oiseaux jouent un rôle vital dans la structuration et le fonctionnement des écosystèmes et leur déclin en nombre va sûrement réduire les processus clés et services des écosystèmes, incluant la décomposition, le contrôle des ravageurs, la pollinisation et la dispersion des graines" (Inger.R et al, 2014)
Les mangeoires Béké ont pour but d'aider les oiseaux à passer la période hivernale où la recherche de nourriture se fait plus compliquée. Les nichoirs Béké ont eux pour but de redonner des refuges permettant la nidification pour faire face à la pénurie des espaces adaptés dans nos jardins ou les campagnes à agriculture intensive.